Nous avons pris connaissance, avec la plus grande attention, de votre récent courrier
concernant l’implantation de parcs éoliens industriels, en particulier en Corrèze.
Dans le domaine énergétique, notre politique d’appuiera sur le refus de libéralisation du
marché des énergies, nous stopperons la privatisation des barrages hydro-électriques et
préserverons le caractère national du réseau de distribution d’électricité.
Nous créerons un pôle public de l’énergie incluant EDF et Engie (renationalisés) et nous
favoriserons l’émergence de coopératives locales.
Nous sommes favorables, également, à une coordination nationale des implantations
d’éoliennes. Enfin, nous encouragerons l’installation d’éoliennes offshore.
Localement, l’éventuelle implantation d’éoliennes sera soumise à une concertation soutenue
avec l’ensemble des populations concernées et ne pourra pas être dicté par une simple
décision préfectorale.
Par ailleurs, nous sommes favorables au développement des filières éoliennes domestiques.
Ces éoliennes seraient d’une taille réduite, et n’auraient pas vocation à être groupé en champs
comme c’est le cas pour les parcs éoliens industriels.
En restant à votre disposition, bien cordialement.
Chloé Herzhaft
Bonjour à tous,
Ceux qui me connaissent savent que je suis active, depuis de nombreuses années, dans la
lutte contre les parcs éoliens sur notre territoire.
Ceux qui ne me connaissent pas peuvent facilement trouver la preuve de mon engagement
dans les journaux (association pour la sauvegarde du cadre de vie du plateau bortois) et
autres mails de ce collectif.
Ma candidature aux élections législatives aura été en grande partie motivée par mon combat
contre un projet éolien dans mon village, à St Bonnet près Bort.
Durant ces dernières années, je me suis heurtée à un lobby puissant, qui achète certains élus
locaux, à grands renforts de subventions.
J’ai essayé de résister localement, mais en vain. c’est pourquoi, si nous voulons réellement
être efficace, il faut se positionner où nous sommes décisionnaires et cela passe par la
politique et l’Assemblée Nationale.
Soyez donc certains de mon dévouement et de ma sincérité.
Je suis la seule candidate qui défend la ruralité, sans démagogie, et je peux prouver
facilement que j’assume entièrement mes convictions.
Alors, je compte sur vous dimanche prochain, pour que nous puissions enfin faire entendre
nos voix à Paris…
Bonne journée.
Amélie Rebière, candidate Le Mouvement de la Ruralité et Résistons, première
circonscription de la Corrèze.
Monsieur,
Comme je l’ai exprimé tout au long de mon mandat, je suis défavorable aux projets éoliens
dans notre département. Plusieurs enjeux s’entremêlent autour du déploiement de l’éolien
: cadre réglementaire, retombées fiscales, financement des projets, renouvellement des
parcs existants, protection de la nature et des paysages, …
Pour ma part, plusieurs motivations à ce positionnement :
• sur le plan touristique et environnemental : de par la qualité et la diversité de nos
paysages, la richesse de notre biodiversité et la protection de nombreux sites,
l’éolien en Corrèze n’a pas sa place,
• sur le plan climatologique : les données anémométriques du département confirme
le faible potentiel de gisement éolien. Il n’est pas l’énergie à développer sur notre
territoire,
• sur le plan financier et économique : opacité des opérateurs sur les plans de
financements, coûts des contrats éoliens pour les finances publiques, durée de vie
limitée et coûts de maintenance et de renouvellement exorbitants, filière industrielle
locale inexistante, aucune création d’emplois durables…
• Sur le plan humain et sociétal : conflit de voisinage, impact sur la valeur des biens
immobiliers à proximité ou en visibilité.
Bien cordialement.
Christophe JERRETIE, Député de la Corrèze
Madame, Monsieur
Je vous joins la réponse que nous vous avons communiqué très récemment.
Nous serons à vos côtés pour défendre notre territoire, ses habitants, son paysage, sa faune,
face aux agissements peu scrupuleux des promoteurs éoliens !Bien cordialement
Philippe Brugere
Mesdames et Messieurs du collectif des associations opposées aux parcs éoliens
industriels en Corrèze.
Bonjour,
Nous souhaitons apporter quelques éléments de réponse à votre article paru dans la
Vie Corrézienne le vendredi 3 juin.
Vous y interpellez les candidats afin de connaitre leur position sur le sujet de l’éolien.
Notre position est claire et va parfaitement dans votre sens.
Nous souhaitons absolument préserver nos paysages. Des machines d’une hauteur
égale ou supérieure à 200m ont un impact visuel considérable. Nous considérons
que nos paysages naturels sont notre véritable richesse. Si nous savons les
préserver, sans pour autant mettre le territoire sous cloche, ils le deviendront de plus
en plus, notamment dans le contexte de bouleversement climatique que nous
connaissons.
Nous souhaitons également préserver notre biodiversité. Sans reprendre la totalité
de vos arguments, que nous partageons sans réserve, il est évident que ces
machines ont des impacts importants sur la biodiversité. Nous sommes très engagés
et attentif sur ce sujet.
Nous nous permettrons néanmoins de rajouter un argument à ceux que vous
exposez dans l’article.
Ces équipements à proximité d’un village, provoqueront à coup sûr une dévaluation
importante du patrimoine bâti des habitants. Dans tous les cas et de manière
obligatoire, il faut que la totalité de la population de la collectivité, après une
information complète et objective, soit consultée par un référendum local afin que la
décision ne repose pas sur les seuls élus du conseil municipal.
Philippe BRUGERE, en tant que président du PNR de Millevaches, a pu obtenir une
position courageuse du conseil syndical. En effet, après une information approfondie
et une concertation efficace des 124 communes, des 9 EPCI et des trois
départements et préfectures, il a pu obtenir un vote quasi unanime lui permettant de
rendre des avis négatifs aux projets d’équipement éolien sur la totalité du territoire du PNR
(1 opposition et 2 abstentions sur 180 délégués !).
Vous pouvez donc être assurés de la force de notre engagement à vos côtés.
Très cordialement.
Annick TAYSSE
Philippe BRUGERE