Mines d’uranium – Radioactivité (intro)

Mines d’uranium-Radioactivité.

Deux infos préalables que l’on doit garder en tête :

La radioactivité s’accumule dans le corps tout au long d’une vie , on ne s’en débarrasse jamais.
Il n’existe pas d’antidote à la radioactivité.

Déchets issus des mines d’uranium :
De nombreux sites en Xaintrie sont pollués par les déchets d’exploitation des anciennes mines.
AAPLX s’engage actuellement pour obtenir leur nettoyage et leur réhabilitation.

> Carte inventaire des anciennes mines et dépôts miniers

Présentation de la situation le 6 octobre 2015

En Xaintrie sur le canton de St Privat en Corrèze, l’industrie nucléaire a exploité 5 mines d’uranium : à Auriac : La Besse, à St Julien Au Bois : Galerie des Biaurottes Le Jaladis Bas et La Porte, à Darazac :
Puits Marinie, entre 1958 et 1993 pour en extraire 1417 tonnes d’uranium métal. Les minerais extraits
étaient envoyés à Bessines-sur-Gartempe pour être traités selon les procédés du CEA et d’Ugine
Kulhmann.

Durant leur exploitation par les sociétés des groupes Total/Péchiney/Imetal puis par
Cogema et jusqu’à la fermeture des mines, les déchets radioactifs ont été utilisés comme remblais ou empierrement ou sont entrés dans la construction de certaines maisons des environs.

La mise en place de cette industrie n’a pu se faire que par une communication minimisant les dangers réels, s’appuyant sur l’ignorance de la population et l’appât du gain à court terme, pour obtenir l’acceptabilité locale.

A leur fermeture, les mines à ciel ouvert ont été inondées, on ne peut ni y pécher ni s’y baigner évidemment, elles distillent leurs eaux qui s’infiltrent dans les terres. Les mines d’uranium sont des zones contaminées pour toujours, interdites au public, on ne peut y séjourner de façon continue sous peine de s’exposer à une contamination radioactive dangereuse, c’est donc la confiscation d’un territoire qui ne sera jamais restitué dans son état d’origine, c’est un vol doublé d’une destruction.

À présent Areva revient sur les lieux du crime…

liens :

Février 2018

NON à l’apport de déchets miniers radioactifs sur le site de La Porte en Xaintrie

SIGNEZ la PÉTITION en ligne accessible ICI

Cliquer sur l’image ci-dessous pour voir la vidéo

XAINTRIE LES MINES

Non Areva n’est pas notre sauveur!!


En Xaintrie sur le canton de St Privat en Corrèze, l’industrie nucléaire a exploité 5 mines
d’uranium!: à Auriac!: La Besse , à St Julien Au Bois!: Galerie des Biaurottes Le Jaladis Bas
et La Porte!, à Darazac!: Puits Marinie , entre 1958 et 1993 pour en extraire 1417 tonnes
d’uranium métal!.*(1) Les minerais extraits étaient envoyés à Bessines sur Gartempe pour
être traités selon les procédés du CEA et d’Ugine Kulhmann.
Durant leur exploitation par les sociétés des groupes Total/Péchiney/Imetal puis par Cogema
et jusqu’à la fermeture des mines, les déchets radioactifs ont été utilisés comme remblais ou
empierrement ou sont entrés dans la construction de certaines maisons des environs.
La mise en place de cette industrie n’a pu se faire que par une communication minimisant les
dangers réels, s’appuyant sur l’ignorance de la population et l’appât du gain à court terme,
pour obtenir l’acceptabilité locale .
A leur fermeture, les mines à ciel ouvert ont été inondées , on ne peut ni y pécher ni s’y
baigner évidemment, elles distillent leurs eaux qui s’infiltrent dans les terres. Les mines
d’uranium sont des zones contaminées pour toujours, interdites au public, on ne peut y
séjourner de façon continue sous peine de s’exposer à une contamination radioactive
dangereuse, c’est donc la confiscation d’un territoire qui ne sera jamais restitué dans son état
d’origine, c’est un vol doublé d’ une destruction.
A présent Areva revient sur les lieux du crime!: ainsi, en dehors des mines elles mêmes,
douze zones contaminées par les déchets miniers radioactifs ont été officiellement répertoriées
sur les secteurs de Darazac, St Privat et St Cirgues La Loutre.
Plus de 20 ans après leur fermeture et sur demande de l’état, il est envisagé dans les prochains
mois de prélever et déplacer ces déchets miniers radioactifs appelés traîtreusement
«!stériles!» qui ont été disséminés pour les rassembler et les entasser sur le terrain de la mine
de La Porte, propriété d’Areva, située sur la commune de St Julien Au Bois, aux abords du
cours d’eau le Riou Tord en zone Natura 2000 et en Znieff.*(2)
Il est donc prévu de gratter le sol et de transporter 7800 à 26 000 tonnes de ces déchets depuis
les sites répertoriés, jusqu’ au site de l’ancienne mine de La Porte sont déjà entreposés
385 000 tonnes de déchets miniers,*(3)
Ces circuits représentent un total de 597 trajets radioactifs de camions bâchés ou bien 2 à 5
passages de camions par heure pendant 2 à 4 mois.
C’est ce qui s’appelle déplacer la radioactivité, pas la supprimer!!
Des travailleurs vont de nouveau se coltiner le brassage des déchets miniers et en respirer les
poussières par le grattage des surfaces, par leur chargement dans les camions, par leur
transport et l’entassement sous forme d’un remblai d’un mètre de 1m haut sur 10 000 m2 de
surface….c’est donc prétendre éviter la contamination de l’un en contaminant l’autre!!
Bien entendu le public est invité à consulter le projet d’arrêté préfectoral en préfecture.*(4)
En guise de consolation on nous propose la transparence, celle-ci n’empêche ni la
radioactivité ni la contamination, la transparence n’empêche pas les cancers!!
En consultant ces documents on peut se repaître de nano joules de becquerels et sieverts
d’alpha et de gamma, c’est bien que l’expression «!prendre des mesures!» a tout son
sens!!….et il est risible de découvrir l’ application de la doctrine:!«! éviter- réduire-
compenser!»*(5)(6) à toutes les précautions!à prendre envers les nuisances de ce chantier, les
pollueurs par le nucléaire se souciant soudain de paysage! et d’écologie, ils se doivent
d’apparaître maintenant comme des protecteurs de l’environnement à défaut de pouvoir faire
quoique ce soit d’efficace contre la radioactivité!!
…/…

Ces consultations!«!citoyennes!» sont des procédés d’accompagnement qui ont pour résultat
de disculper les décideurs et les exploitants de ces entreprises , et ne garantissent en aucun
cas l’ arrêt de cette industrie , bien au contraire!!
Cette opération de!«!Mr Propre!» cache mal l’incapacité à résoudre réellement les problèmes
sanitaires liées aux pollutions radioactives , et quand on lit!:…«!les stériles rapatriés sur le site
seront recouverts d’une couche d’environ 40 cm formée par des produits radiologiquement
neutres et une couverture de terre végétale qui, selon le retour d’expérience d’AREVA
en la matière, conduira à réduire le niveau radiologique sur site à des valeurs proches
voire inférieures à celui actuellement mesuré au droit de l’ancienne mine.»*(7) devrait-on se
sentir rassurés!? Les scientifiques du nucléaire viennent de réinventer le délayage!!
Quand aux «!retours d’expérience!» on sait qu’ils servent la fabrique du mensonge nécessaire
à la perpétuation de cette activité.
Faut-il rappeler que la filière nucléaire est une industrie polluante funeste, depuis les mines
d’uranium en passant par la fabrication du combustible, puis le fonctionnement des centrales
nucléaires, jusqu’aux déchets d’exploitation, aux accidents , aux catastrophes, aux
démantèlements impossibles, à la fabrication et l’utilisation de tout un arsenal d’armes et de
bombes, toute cette chaîne est une vaste entreprise d’empoisonnement définitif.
Pour nous le rapatriement des déchets radioactifs disséminés est un pis-aller, car à ce jour
aucune solution n’existe pour supprimer cette pollution, puisque le mal est fait et qu’il
persistera pour toujours. Nous ne nous en satisferons pas, et nous nous bornerons à répéter
que si ce minerai n’avait jamais été sortit de terre , il n’y aurait aucun déchets miniers à
traiter! La responsabilité de cette gabegie sanitaire irréversible incombe à ceux qui l’ont
imposée et qui la perpétuent : l’état français , le CEA!, la COGEMA-AREVA.
La question qui convient de poser à présent est de savoir pourquoi on a pu et pourquoi on
continue d’anéantir les territoires, de contaminer tout ceux qui s’y trouvent, ici comme au
Niger, au Gabon, en Centrafrique en passant par le Kasakhstan et la Mongolie jusqu’au
Groenland, pour alimenter et pérenniser cette industrie! mortifère, pour qui et dans quel but?
Areva, les victimes de tes agissements ne te disent pas merci!!
Des habitants de Xaintrie, le 6 octobre 2015.
Sources!:
*(1) http://www.criirad.org/actualites/uraniumfrance/img/liste_departement.pdf
*(2) http://inpn.mnhn.fr/zone/sinp/espaces/viewer/type/62/code/FR7401103
*(3) http://www.correze.gouv.fr/content/download/11889/89627/file/CR_reunion-maires-19-06-2015.pdf
*(4)http://www.correze.gouv.fr/Publications/Annonces-avis/Consultations-du-public/Consultation-du-public-du-
20-aout-au-20-septembre-2015-sur-le-projet-d-arrete-prefectoral-de-police-des-mines-concernant-le-site-de-la-
Porte-a-Saint-Julien-aux-Bois
*(5) http://www.developpement-durable.gouv.fr/Doctrine-eviter-reduire-et,28438.html
*(6) page 29, 42 et 44 édition de juillet 2015!:
http://www.correze.gouv.fr/content/download/11885/89611/file/A78009A_LaPorte_04082015.pdf
*(7) p.42
-ne pas jeter sur la voie publique et garder précieusement jusqu’à la prochaine catastrophe nucléaire-

ANCIENNES MINES D’URANIUM EN XAINTRIE

les 24 et 25 MARS derniers

AAPLX a invité le CRIIRAD

Commission de Recherche et d’Information
Indépendante sur la RADioactivité

 

Mines d’uranium en Xaintrie

Week-end d’information et de formation des 24 et 25 mars 2018

Samedi 24 mars dernier, c’est dans une ambiance fort attentive qu’une centaine d’habitants de Xaintrie se sont retrouvés dans la salle polyvalente de Saint-Cirgues-la-Loutre (19220) pour assister et participer à la conférence-débat sur l’impact des mines d’uranium, animée par Bruno Chareyron, physicien, ingénieur à la CRIIRAD.

Le lendemain – dimanche 25 mars – était consacré à un stage de formation sur la radioactivité et la radioprotection ainsi qu’au fonctionnement des appareils de prise de mesures de radioactivité. Compteurs en main, les participants se sont déplacés sur le terrain pour des exercices pratiques, précisément sur le chemin des Tourelles à Hautebrousse (commune de Saint-Privat), site choisi parmi plus de 70 lieux de Xaintrie pollués par des déchets miniers uranifères radioactifs. Momentanément, le chant des oiseaux a été quelque peu couvert par le grésillement soutenu des ictomètres, plus couramment nommés “compteurs Geiger”.

L’association Agir Autrement Pour La Xaintrie avait organisé ces “Deux jours pour s’informer et pour comprendre” autour de la thématique uranifère dans le but de sensibiliser les habitants sur les conséquences liées à l’exploitation en Xaintrie de mines d’uranium entre 1960 et 1990 ainsi qu’à la dissémination ultérieure des stériles miniers* principalement à des fins de remblayage.

Ces deux jours se sont déroulés dans un climat détendu, pragmatique et constructif, pour la satisfaction et au bénéfice de tous.

* Les stériles sont des résidus miniers, des matériaux restant après l’extraction des minerais des roches exploitées et qui, dans le cas de mines d’uranium, contrairement à ce que pourrait laisser supposer leur appellation, ne sont pas dépourvus de radioactivité.

Avec Bruno Chareyron, physicien, ingénieur à la CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendante sur la RADioactivité)

Formation pratique en extérieur à Hautebrousse

 DES MESURES CONSIDÉRÉES COMME INQUIÉTANTES

Les compteurs Geiger ont enregistré un taux de radioactivité 10 à 20 fois supérieur aux normes autorisées.

UNITÉ DE MESURE : le coup par seconde, ou choc par seconde, de symbole c/s ou cps, est une unité de mesure d’émissions radioactives. Ces émissions se mesurent avec un ictomètre.

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Soir 3 Limousin du 26/03/2018

Reportage de Jean-Sébastien Tingaud et Pierre Gauthier

Carte (non exhaustive) des déchets miniers uranifères en Xaintrie

ANCIENNES MINES D’URANIUM EN XAINTRIE
Radioactivité :
un héritage encombrant
en Xaintrie corrézienne
Pour bien comprendre

Cet article a été écrit par AAPLX