Communiqué
Argentat, le 30 mai 2022
Bonjour,
La réunion publique qui était programmée par la communauté de communes X.V.D. pour présenter un scénario de schéma directeur de l’eau potable est reportée à septembre, d’après les déclaration de la présidente.
Notre enquête citoyenne est donc prolongée jusqu’au 1er juillet 2022 inclus.
Les contributions sont déjà conséquentes, il faut continuer à les enrichir !
Rappel :
Pour prendre connaissance du dossier :
– format électronique : https://ecxvd.wordpress.com/
– format papier : permanences dans les communes auprès des bénévoles
Pour contribuer :
– format électronique : EnqueteCitoyenneXVD@
– format papier : permanences dans les communes auprès des bénévoles
Contact :
Téléphone dédié à l’enquête citoyenne : 06 23 58 71 05
Courriel : EnqueteCitoyenneXVD@
(*) Votre adresse électronique ne sera divulguée à personne et ne sera pas utilisée à quoique ce soit d’autre.
La communauté des communes Xaintrie Vallée de la Dordogne (XVD) se préoccupe de l’alimentation en eau des communes de son pré carré, ce qui est plutôt une bonne chose. S’il est vrai qu’on ne peut pas être compétent dans tous les domaines, à la réception des propositions d’un bureau d’étude proposant la modernisation de l’alimentation en eau, il n’est pas interdit de faire appel à son bon sens pour donner un avis sur un projet qui représente toutefois une rupture sur plusieurs points !
– Le principe de pomper l’eau de la Dordogne pour l’envoyer sur le plateau est-il judicieux ? Pourquoi ne pas nager à contresens et alimenter en eau Argentat avec des gabarres venant de Livourne ? En termes de volume d’eau de quoi parle-t-on ? S’agit-il de l’alimentation en eau potable pour la vie des familles ou de palier à l’intensification de l’agriculture et à l’industrialisation croissante ?
– La proposition que toutes les communes soient alimentées par une usine de dimension respectable, moderne, performante, mais si sécurisée soit-elle, fait prendre un certain nombre de risques :
1) concernant les problèmes techniques non anticipés (oups ! on n’y avait pas pensé excusez-nous…) et tout le monde se retrouve avec des bouteilles plastiques !
2) par rapport au monopole de l’offre avec des prix automatiquement imposés (un peu comme le gaz russe…)
3) vis-à-vis de l’empoisonnement de l’usine et son eau distribuée à grande échelle (accident, malveillance, …terrorisme, guerre).
– Les fermes de nos anciens (vers 1850 et après) n’ont-elles pas été construites près d’une source, d’un puits pour abreuver le bétail et les humains, et leur donner une certaine autonomie. Mais quel spectacle lamentable de voir ces puits, ces mares, ces étangs envahis par la vase, les algues les lentilles d’eau, ou bien carrément comblés ! L’agriculture intensive est passée par là ! L’adduction d’eau communale a été généralisée, et aux oubliettes les mares et puits de nos villages !
Abandonner les dernières zones protégées des captages existants est inacceptable ! Ce sont les dernières préservées. Et elles permettent à la plupart des communes de la communauté XVD d’être autonome pour l’eau ! On nous inviterait à les abandonner ? Parions que les zones de captage subiront en un temps record le même sort que feu les mares et puits des anciens ! Comme si on n’avait jamais su en tirer les conséquences, la destruction sera encore irréversible, et si la belle machine à laver l’eau de la Dordogne se grippe, bonjour les bouteilles plastique pour longtemps !
Le projet de cette usine :
1) contribue à détruire des environnements préservés
2) fait prendre à toutes les habitants des communes de XVD des risques de dépendance au fonctionnement de l’usine et ses aléas
3) nous liera pieds et poings liés à Veolia, Suez, ou autres consœurs.
-Solidarité entre communes OUI ! Et la communauté des communes doit jouer son rôle et trouver des solutions pour les quelques communes qui doivent faire face à des adductions d’eau défaillantes.
Centraliser l’eau aux dépens des ressources naturelles existantes, serait une nouvelle atteinte à l’environnement et à l’autonomie des communes. Cela démotivera les habitants de la chose publique, les écartera encore plus de la nature et de leur propre environnement, ainsi que de la politique au sens noble du terme (service de la cité).
Jean Robert PETIT, Christiane BASTIDE, Goulles
Merci pour votre présentation, je partage sans réserve votre écrit.
En espérant que le bon sens l’emportera sur la bêtise et la cupidité (comment ne pas penser au monopole à l’image de ce qui a commencé ailleurs).